Il y a quatre catégories de Jury pour la 18 édition : les longs métrages de fiction, les longs métrages documentaires, les courts métrages de fiction et les courts métrages documentaires.
Les longs métrages de fiction
Marion Desseigne Ravel, après des études à la Fémis, réalise deux court-métrages, Les Ormes et Fatiya remarqués en festivals. Elle écrit également avec et pour les autres, notamment aux côtés de Naël Marandin, dont le long métrage La Terre des hommes est sélectionné à la Semaine de la Critique en 2020. Son premier long-métrage, Les meilleures, avec Lina El Arabi, est lauréat de la Fondation Gan. Le film fait sa première au festival d’Angoulême avant de voyager dans le monde entier. Marion réalise ensuite une adaptation contemporaine du Horla de Maupassant avec Bastien Bouillon diffusée sur Arte en 2023. Elle prépare actuellement son prochain long-métrage.
Bianca Hanquet, réalisatrice de films d’animation. Des films noirs aux comédies musicales en passant par l’horreur, elle aime regarder et elle aimerait tout écrire.
Les longs métrages documentaires
Nicolas Ourgaud, directeur du cinéma le Casino à Lavelanet depuis 2021, il a toujours baigné dans le cinéma que cela soit en tant que projectionniste ou directeur. Il a aussi eu une formation à La Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) en master 2 de Direction d’exploitation cinématographique.
Lola Pasquet, étudiante en philosophie à l’université Jean Jaurès. Elle est passionnée depuis l’adolescence par différentes formes d’art : la littérature, l’art moderne et contemporain, et bien entendu le cinéma. C’est par ces différents biais qu’elle interroge le monde dans lequel elle évolue et qu’elle questionne son identité. Mais, pour elle, ce qui confère toute sa force au cinéma c’est qu’il est “capable de s’approprier les moyens des autres arts (théâtre, roman, musique, peinture, photographie, etc.)”, comme l’écrit un certain Alain Badiou. Marquée par des cinéastes tels que Pasolini, Deniz Gamze Ergüven ou Sebastián Silva, elle recherche dans les films une forme de choc, qu’il soit esthétique ou dramatique.
Les courts métrages de fiction
Jérémy Lamothe est responsable de l’organisation et de la programmation du festival itinérant de films LGBTQI+ FOCALES depuis 2022. Porté par l’association NOS COULEURS, antenne landaise du CENTRE LGBT+ SUD AQUITAINE, ce festival vise à promouvoir le cinéma LGBTQIA+ dans tous les territoires, urbains ou ruraux. Il est présent dans dix cinémas/villes des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, et cherche à sensibiliser un large public, en particulier les jeunes et leurs familles, à la lutte contre les discriminations LGBTphobes en s’appuyant sur la dimension culturelle et populaire du cinéma. Il représente également l’association NOS COULEURS au sein de la Fédération de festivals de films LGBTQIA+, comme trésorier adjoint.
Tiphaine Vauje, anciennement libraire, elle est en service civique au théâtre Sorano. Elle aime qu’on lui raconte des histoires, que ce soit dans le spectacle vivant ou à travers un grand écran. Elle a connu le cinéma très tôt, bercée par Le roi et l’oiseau et Michel Ocelot. Il l’accompagne et il est une béquille sur laquelle elle se repose pour ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure. Particulièrement touchée par le cinéma d’Agnès Varda, d’Alice Rohrwacher ou Monia Chokri, elle a une passion particulière pour les films dont le female gaze est débordant, même si elle recommande de voir L’auberge espagnole au moins une fois par mois pour votre santé.
Les courts métrages documentaires
Pepa Guerriero finalise un BTS audiovisuel aux Arènes en 2004 et s’investit dans le domaine de l’éducation populaire pendant 8 ans. En 2008, elle intègre les Vidéophages, association de diffusion de courts-métrages, pour développer le festival Faites de l’Image et assurer des missions de production, communication et programmation. En parallèle, elle rejoint ponctuellement d’autres structures associatives : Cinélatino Rencontres Cinémas de Toulouse, ARPAnim (Association Régionale des Producteurs d’Animation) et Fifigrot. Aujourd’hui elle se concentre sur des projets de développement du lien social et de valorisation de la diversité culturelle.
Eya Maddouri, étudiante en droit et passionnée par le cinéma, elle a grandi en découvrant le pouvoir des récits sur grand écran. Le cinéma a été pour elle un compagnon constant, une manière de naviguer à travers les complexités de la vie et de découvrir des univers qui élargissent son horizon. Elle a un faible pour les films audacieux, portés par des visions uniques et des voix qui résonnent, et elle croit fermement que le cinéma queer est essentiel pour raconter des histoires qui brisent le silence et élargissent les perspectives.