Jury 2024

Il y a trois catégories de Jury pour la 17 édition : les longs métrages fictions, les documentaires, les courts métrages.

Frédéric Chane-Son sera le jury polyvalent qui donnera une cohérence au palmarès en étant dans toutes les catégories. Nous avions eu le plaisir de le recevoir lors de la 16e édition pour son documentaire Les points sur les I qui traitait de l’intersexuation.

Frédéric Chane-son

Diplômé en études cinématographiques à Lyon, Frédéric Chane-son fait ses armes dès 2006 sur les plateaux de tournage dans l’assistanat à la réalisation, la décoration et la production. Il exerce aujourd’hui en tant que réalisateur et monteur à Genève où il vit depuis 10 ans.

Le Point sur les I est son premier long-métrage.

Longs métrages fictions


Miss Bigoudi Flowers

Artiste Drag depuis plus de trente ans, elle a bourlingué sur tout l’hexagone. Inspirée de la grande époque du cinéma Allemand, d’Hollywood, de la Cinecitta, de la nouvelle vague et des classiques français, elle se nourrit de ces univers divers et variés pour créer son personnage attachant, sincère, authentique. Bigoudi est comédien.ne et metteu.r.se en scène, elle aime depuis son enfance la magie du 7ème Art.


Moïra

Pétasse du Ravin (aka Moïra Serfs) Femme trans et Drag Queen engagée ! 

Fière militante à Act Up Sud Ouest et de la lutte contre le Sida, elle est l’organisatrice du Sidragtion de Toulouse. 

Membre de la terrible Maison LaGrave, Pétasse du Ravin est une queen multifonctions.  Qu’elle danse, qu’elle chante, qu’elle vous fasse rire ou pleurer, elle met toujours du cœur à l’ouvrage pour que vous passiez d’incroyables moments en sa compagnie.

Documentaires


Luc Cabassot est le délégué général de Cinephilae, une association de cinémas d’Art et d’Essai qui compte 90 salles adhérentes dans le grand Sud-Ouest et partenaire du festival. Il coordonne depuis 2004 le dispositif d’éducation à l’image Lycéens et apprentis au cinéma en Occitanie pour l’académie de Toulouse.

Cecilia de Arce est réalisatrice et scénariste, diplômée de l’école 3IS en 2015. Son film de fin d’études, Une sur Trois, est sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand la même année et reçoit le prix ADAMI d’interprétation féminine. En 2019, elle réalise son premier court métrage Mardi de 8 à 18, qui sera sélectionné à la 58e Semaine de la Critique. Elle réalise par la suite deux saisons de la série « Merci de Ne pas Toucher » , écrite et interprétée par Hortense Belhôte, qui invite à relire les œuvres des grands maîtres de l’histoire de l’art sous un prisme féministe et queer. Installée à Toulouse depuis 2021, elle fait partie du collectif de Derrière les Faggot.es, collectif d’archives des mémoires et luttes TPBGI (Trans-Pédé-Bi-Gouine-Intersexe) du Sud-Ouest.

Courts métrages


Esther C. est programmatrice cinéma. Elle oeuvre à défendre un cinéma indépendant, engagé, queer et féministe.

Cinéphile et militante, elle est notamment présidente-fondatrice de l’association Cinémarges, qui organise le Festival Cinémarges, festival de films LGBTQ+ de Bordeaux, depuis 2000 et le ciné-marges-club, depuis 2015. Après avoir longtemps travaillé pour un réseau de salles de cinéma, elle s’est lancée dans la distribution cinéma, et elle programme depuis janvier 2024, le ciné-club alternatif de La Lucarne à Bordeaux. 

Les Ambassadeurs.rices de l’ABC


Les Ambassadeurs.drices de l’Abc existent depuis janvier 2022. 35 jeunes cinéphiles de 15 à 25 ans qui participent à la vie de l’Abc comme spectateurs.trices privilégiés.es mais aussi en organisant des événements. La volonté est qu’ils.elles s’emparent de la salle de cinéma, parlent auprès de leurs pairs de leurs coups de cœur en donnant l’envie de partager cette expérience collective qu’est la projection d’un film en salle! 

Erika Rey a grandi dans un village aveyronnais jusqu’à 18 ans. Aujourd’hui étudiante en 4e année de médecine à la faculté de chirurgie dentaire, passionnée de cinéma, de musique et de littérature, elle a été marquée par l’empreinte des films de Park Chan Wook, Jean Luc Godard, Jane Campion, Nanni Moretti et plus récemment de Nuri Bilge Ceylan. Le cinéma lui a ouvert une culture internationale dont elle n’avait pas connaissance avant d’arriver dans une ville rose où la culture est florissante. Il l’a faite grandir et a façonné les idées de la femme qu’elle est. Le festival DIAM LGBTQIA+ et sa portée culturelle prônant la liberté d’être et d’aimer, fait tout particulièrement sens dans ma représentation personnelle du cinéma.

Marina Beney, le cinéma est un art qui l’a toujours intéressée mais sur lequel elle ne s’était jamais vraiment attardée avant l’arrêt de ses études d’ingénieur. Ce choix est venu d’un besoin de se concentrer sur ce qui la touche réellement, à savoir les arts et la culture. Elle travaille désormais à temps partiel et elle a pas mal de temps libre. Ce sont les premiers moments de sa vie où elle se sent libre d’expérimenter à peu près ce qu’elle veut, elle écrit, elle essaye de lire, elle crochète; mais elle est avant tout une photographe amatrice passionnée et elle aimerait en faire son métier. Elle est intéressée par tous les regards que le cinéma peut offrir, tant en termes d’esthétique qu’en termes de sensibilité scénaristique et politique. Pour elle, le festival DIAM est une chance immense de représenter les différentes thématiques LGBT, en occupant les salles de cinéma et les espaces culturels.

Rayane Smati a grandi en Algérie jusqu’à 17 ans pour ensuite poursuivre ses études à Toulouse. Passionné depuis l’adolescence par le cinéma, il est pour lui le médium le plus approprié pour toucher le plus de gens et ouvrir sur des cultures, des genres et différentes visions du monde.

Il ne s’agit pas là simplement de quelques films ou réalisateurs mais de tous les films produits chaque année, qu’ils soient iraniens, sénégalais, hong-kongais, macédoniens ou français. Le cinéma est témoin de ces cultures, de ces personnages ou de ces périodes historiques et se démène dans une « industrie » toujours plus complexe pour nous apporter des divertissements de qualité nous faisant évoluer, nous spectateurs.

La culture est l’ennemie de l’obscurantisme, son accès et sa diffusion sont un combat qu’il chérit. Ainsi, il est plus que ravi et honoré de participer à un festival tel que DIAM, prônant la liberté dans la différence.