Soirée du jeudi 4 février à partir de 19h à la Cinémathèque.
Au tournant des années soixante, l’homosexualité restait largement dans le placard : criminalisée, non dite socialement et même parfois non avouée à soi-même en tant que telle. Nous en avions eu un petit goût l’année dernière au festival avec les films « La Rumeur » de William Wyler (1961) et « La Victime » de Basil Dearden (1961).
Au tournant des années quatre-vingt, les choses ont bougé. Mai 1968 et les révoltes de la jeunesse un peu partout dans le monde – même inabouties politiquement – ont transformé les relations sociales, les mentalités et les mœurs. Une « libération » de la sexualité a commencé à tracer son sillon, le coming-out est apparu (sur le devant de la scène sociale comme au sein des familles), une certaine dépénalisation a commencé (trop peu) à voir le jour : des couples « gay » vivent ouvertement leur couple et expérimentent de nouvelles formes de « socialité » mais cela n’a pour autant rien de facile ni de définitif. On est dans le temps d’avant le Sida.
Au programme de cette soirée, deux films pour rappeler ce moment qui a fait naître des utopies dont beaucoup de convictions actuelles sont encore tissées.
Plein tarif : 7 €
Tarif réduit (étudiants, chômeurs, séniors) : 6 €
Tarif jeune (-18 ans) : 3,50 €
Billet combiné pour les deux films : 10 €