Archives de catégorie : Editions précédentes

Danish Girl

De Tom Hooper, EU, GB, Allemangne, 2015, 120 min

Gerda et Einar Wegener, couple fusionnel, partagent la même passion pour la peinture. Un jour, la jeune femme demande à son mari de jouer les modèles en portant une robe et des chaussures de femme. Einar s’exécute et découvre, bouleversé, qu’il adore ça. Par jeu, Gerda propose à Einar de se faire passer pour une femme lors d’une fête. Il prend alors le nom de Lili.

Cette magnifique histoire d’amour est inspirée d’une histoire vraie. Danish Girl évoque comment Einar Wegener réussit à se défaire des chaînes d’un corps qui n’était pas le sien en devenant le premier transgenre de l’histoire.

Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle

  • Jeudi 16 février à 20h30 au cinéma La Strada de Decazeville suivi d’un débat avec Anne-Gaëlle Duvochelle du GEST.

C’est l’Amour

De Paul Vecchiali, 2015, France, 97 minutes

Odile trompe Jean avec Daniel, qui vit avec Albert… Bientôt, cette brève idylle a des conséquences inattendues sur tout leur entourage.

Entre marivaudage de village et mélodrame,le dernier Vecchiali nous offre des variations pleines de malice et de lyrisme sur l’amour à plusieurs visages

  • Mardi 14 février à 20h30 au cinéma l’Astarac de Mirande

La Reine Garçon

de Mika Kaurismaki, Finlande, Allemagne, Canada, Suède, France , 2016,106 min

Élevée dans la plus pure et stricte tradition luthérienne, Kristine rencontre bien des obstacles à vouloir faire de la Suède un pays moderne et en paix. Alors que la guerre de Trente Ans opposant les catholiques et les protestants se poursuit, la reine est éduquée non comme une dame, mais comme le souverain qu’on espérait. À l’aube de ses 18 ans, elle fera la connaissance de la comtesse Ebba Sparre dont elle s’éprendra. Cette passion et le climat politique n’étant pas compatible, la reine Kristine sera amenée à prendre une décision qui changera à jamais le cours de l’Histoire et le visage de la Suède.

Théo et Hugo dans le même bateau

D’O. Ducastel et J. Martineau, France, 2016, 97 min

Dans un sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mêlent en une étreinte passionnée. Passé l’emportement du désir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dégrisés, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent à leur amour naissant.

  • Mardi 21 février à 18h30 au cinéma l’Autan de Ramonville précédé du pot de l’amitié et du film La Sociologue et l’Ourson.
  • Jeudi 23 février à 20h30 à la Scène Nationale d’Albi suivi d’un débat animé par AEC.

Mademoiselle

De Park Chan-Wook, Corée du Sud, 2016, 144 min, VOST

Les années 1930 : dans une Corée sous domination japonaise, Sook-hee est engagée comme domestique au service d’Hideko, une héritière japonaise, qui vit isolée, sous la coupe de Kouzuki, son oncle tyrannique.
Sook-hee est chargée d’aider Fujiwara, un escroc notoire à séduire la belle Hideko. C’est l’histoire d’une arnaque…..

Nouvelle adaptation du roman de Sarah waters « Du bout des doigts » (2002), cette version transposée en Asie est un un thriller psychologique et érotique qui a été sélectionné au festival de Cannes 2016.

  • Vendredi 24 février à 20h30 au cinéma de Mirepoix précédé d’une auberge espagnole et du film Viva.

I feel like Disco

De Axel Ranisch, Allemand 2013, 98 min, VOST

Florian entretient une complicité tendre avec sa mère. Il partage avec elle l’amour de la musique et un monde plein de rêves.. De son côté, son père est perdu devant ce fils qui est maladroit, peu sportif et pas intéressé par les filles. C’est donc la mère qui assure la paix entre les deux hommes. Mais un matin cet équilibre fragile se rompt car la mère n’est plus là. Père et fils doivent apprendre à cohabiter.

Deux personnages très attachants, dont l’histoire est touchante et absurde, parfois triste mais parfois aussi fabuleuse : la vie !

Mention spéciale du Jury DIAM 2016

  • Jeudi 23 février à 20h30 à la Scène Nationale d’Albi suivi de Viva.

Viva

De Paddy Breathnach, 2015, Irlande, Cuba, 100 minutes

Sélectionné aux Oscars 2016

A La Havane, Jesus est coiffeur de métier et s’occupe des perruques portées dans le cabaret de travestis tenu par Mama. Jesus passe une audition. Quand son père réapparaît après de longues années d’incarcération, il ne l’entend pas de cette oreille…

Film lumineux qui revendique le monde drag des zones marginales, et s’appuie sur l’excellente interprétation du jeune Héctor Medina, d’un naturel déconcertant, d’une innocence touchante, d’une profonde sensibilité et d’un incroyable charisme.

  • Dimanche 19 février à 17h à Rieupeyroux suivi d’un débat animé par l’association Alert(es)
  • Lundi 30 février à 20h30 au cinéma Le Paris de Montauban en partenariat avec l’association Good As You
  • Vendredi 24 février à 20h30 au cinéma de Mirepoix suivi d’une auberge espagnole et du film Mademoiselle.
  • Vendredi 24 février à 20h30 à la Scène Nationale d’Albi précédée du film I feel like Disco.

« Les vies de Thérèse » ou les tout derniers instants d’une vie

De Sébastien Lifshitz, documentaire, France, 2016, 52 min

En apprenant qu’elle est atteinte d’une maladie incurable, Thérèse Clerc, décide de se confier au réalisateur Sébastien Lifshitz, rencontré quelques années plus tôt lors du tournage des «Invisibles». Cette grande figure du militantisme, qui a notamment lutté pour le droit à l’avortement, l’égalité hommes-femmes ou encore les droits des homosexuels, jette un dernier regard sur ce que fut sa vie.

C’est un très beau film, plein de pudeur, qui a été voulu par Thérèse comme une sorte de manifeste. Il a remporté le Prix Queer Palm du Festival de Cannes 2016 et a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.

  • Dimanche 19 février à 16h à Ciné’Carbonne suivi de La reine garçon (séance gratuite)
  • Samedi 25 février à 14h au L’Utopia Tournefeuille.


Documentaire LES VIES DE THERESE de Sébastien… par courtsetcreationscanal

Free Love

de Peter Sollett, 2016, Avec Julianne Moore, Ellen Page, Steve Carell…

Années 2000. Laurel, est une brillante inspecteur du New Jersey. Sa vie bascule le jour où elle rencontre la jeune Stacie. Leur nouvelle vie s’effondre quand Laurel découvre qu’elle est atteinte d’un cancer en phase terminale. Laurel a un dernier souhait : elle veut que sa pension revienne à la femme qu’elle aime, mais la hiérarchie policière refuse catégoriquement. Laurel et Stacie vont se battre jusqu’au bout pour faire triompher leurs droits.

Something must break

de Ester Martin Bergsmark, Suède, 2014, 81 min, VOST
  • Rodez Cap’Cinéma le mardi 23 février à 20h en partenariat avec Alert(es)

Stockholm, entre zones industrielles et terrains vagues, Sebastian, un garçon à la beauté troublante et androgyne, se met en danger en ayant des aventures sexuelles avec des inconnus. Alors que tout est à deux doigts de déraper, le téméraire Andreas apparaît et le sauve in extremis. Entre ces deux fortes personnalités, c’est le coup de foudre. Mais cette relation intense et soudaine va être des plus électriques…

Tigre d’Or au Festival de Rotterdam 2014, « Something must break » est un film audacieux, rythmé et résolument moderne qui nous entraîne fiévreusement dans le tourbillon de la Suède contemporaine.