Après la projection de Bear City 3, le Bear’s accueille le festival DIAM pour son apéro du dimanche 28 janvier.
Rendez-vous à partir de 18h30
Après la projection de Bear City 3, le Bear’s accueille le festival DIAM pour son apéro du dimanche 28 janvier.
Rendez-vous à partir de 18h30
18h00 : Cocktail d’inauguration Mairie de Toulouse, Salle des Illustres (place du Capitole).
Invitation indispensable à imprimer.
Suivi à 20h du film Professor Marston and the Wonder Women au cinéma Gaumont Wilson en avant première nationale.
Dans les années 40, William et Elisabeth Marston sont des universitaires fascinants, touchant à la psychologie et tentant sur eux-mêmes ou sur des étudiant.e.s des expériences sur les concepts de domination et soumission dans les relations érotiques.
Très vite la jeune Olive les rejoint dans un trio inséparable à l’université, à la ville et…au lit.
C’est à partir de leur vie, de leurs idéaux progressifs et de leurs expériences érotiques qu’ils vont créer «Wonder Woman», super héroïne, reine du lasso et chantre de la libération des femmes dans le monde super-machiste des comics.
Ce beau film a déjà remporté une nomination au prestigieux Festival International du Film de Toronto.
Avant-première française
Vicente Alves do Ó Portugal 2017 109 min VOST
Suite à la révolution des œillets, le Portugal commence à se réveiller.
Al Berto revient dans son petit village, Sines, après plusieurs années passées à Bruxelles pour apprendre la peinture. Poète en devenir, il s’installe illégalement dans le manoir d’où sa famille a été expulsée pendant la révolution et commence à traîner avec les jeunes du village qui partagent son goût pour les arts et rêvent, comme lui, d’une vie meilleure. Parmi eux se trouve João Maria qui deviendra vite l’amant d’Al Berto. Le jeune couple apporte à Sines une scène branchée dont le village avait bien besoin, quitte à s’attirer les foudres des habitants les plus conservateurs. La liberté est à portée de main…
Le nouveau long-métrage de Vicente Alves do Ó, deuxième film biographique du réalisateur, nous propose un nouveau regard sur une personnalité portugaise célèbre et sur le Portugal de 1975.
Lundi 5 février 20h à l’ABC
Inédit à Toulouse
Mikl Mayer est toulousain. Depuis une dizaine d’années, il a vendu plus d’un millier des différents tomes de ses séries de BD : Les D’jeunes puis Mes Papas et Moi. Il est influencé par le cinéma, notamment par Xavier Dolan.
Son exposition est un bon moyen pour ceux qui ne le connaissent pas de découvrir son travail, ou, pour ceux qui le connaissent déjà, de retrouver son talent.
du 1er au 15 février
Vernissage le lundi 5 février à 22h à l’ABC
Jacquelin Audry France 1951 95 min
À la fin du XIXème siècle, les passions délicates à l’ombre d’une institution de jeunes filles. La jeune anglaise Olivia trouble Mademoiselle Julie, professeur de littérature, dont la sœur Clara l’accuse de plaire un peu trop à ses élèves.
Accueilli très froidement par une presse machiste et un rien homophobe, Olivia décrit admirablement, dans un mélange de ferveur et de pudeur, l’éveil à l’amour d’une adolescente. Rien de pervers, de scabreux et de trouble, comme on l’a écrit en son temps, mais une analyse fine du sentiment amoureux, où l’homosexualité féminine apparaît enfin sans condamnation.
Mardi 6 février 2018 à 19h à la Cinémathèque.
Jean Delannoy France 1964 100 min
Dans son roman, situé dans une institution religieuse, Roger Peyrefitte raconte les émois sentimentaux d’un jeune collégien tombé sous le charme angélique d’un autre garçon.
À sa sortie, en 1943, le livre déclencha un véritable scandale dans la France occupée. Vingt ans plus tard, Jean Delannoy le porte à l’écran, à l’heure où le pays ne jure que par la Nouvelle Vague. Et si le cinéaste traitait avec tact et délicatesse de ces tourments de l’adolescence, cela n’empêcha pas le film d’écoper d’une interdiction aux moins de 18 ans.
Mardi 6 février 2018 à 21h à la Cinémathèque.
Ekifire cela veut dire « Ce qui est cassé », ou « Demi-mort » en langue ougandaise
Avoir des relations sexuelles entre adultes de même sexe est considéré comme un délit, voire un crime, dans 77 pays du monde. En Afrique, plus de 30 pays disposent de lois répressives. Depuis des années, Frédéric Noy documente la vie de la communauté LGBTI dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est aux législations radicalement différentes : Burundi, Rwanda et Ouganda. L’Ouganda a notamment durci sa législation avec la loi Kill the Gays (Mort aux Gays), votée furtivement et nuitamment en décembre 2013. Victimes de violences physiques, psychologiques ou sociales, les LGBTI africains luttent quotidiennement contre un tabou enraciné et sévèrement puni par leurs proches. Déterminés à lutter pour leurs droits, ils ne se résignent pas à vivre dans la peur. Rassemblant leur courage et poussés par une foi inébranlable, ils encouragent les membres de la communauté LGBTI à se montrer et à défier la société.
Frédéric Noy est un photographe indépendant représenté et distribué par l’agence Cosmos. Ses récits photographiques s’attardent sur les creux de l’actualité et sur l’existence de populations prises dans l’engrenage de conflits, ou socialement exclues et stigmatisées.
Ekifire lui a valu le 3ème prix dans la catégorie Insider/Outisider du Pride Photo Award. Il était également dans le programme de Visa pour l’Image 2016.
Avec la participation d’Amnesty International
Exposition du 1er au 15 février, entrée gratuite
Vernissage Mercredi 7 février à 18h (Skype avec Fréderic Noy) à l’Espace de Diversités et de la Laïcité.
Rémy Yadan France 2017 70 min
Au travers d’un entretien avec Didier Lestrade (cofondateur d’Act Up – Paris en 1989), ce documentaire nous fait revivre les moments forts de la lutte contre le SIDA grâce à des archives uniques et une bande son qui marque bien l’époque.
Aujourd’hui retiré de la vie publique, celui qui aurait inspiré le personnage de Sean dans le film de Romain Campillo «120 battements par minute » jette un regard critique, parfois incisif, sur 30 années de luttes LGBT. Avec passion il défend la cause des jeunes, des trans, et commente l’arrivée des nouvelles thérapies.
Le réalisateur Rémy Yadan accompagnera la projection.
Mercredi 7 février à 20h à l’Espace de Diversités et de la Laïcité. Entrée Gratuite.
Bande Annonce / Didier Lestrade – The Doom Troubadour from Rémy Yadan on Vimeo.
Migue Ferrari Vénézuela 2014 110 mn VOST
A Caracas, Diego forme un couple stable avec Fabrizio. L’irruption de son fils adolescent le confronte soudain à son passé. Et tandis qu’il s’efforce d’assumer ses nouvelles responsabilités, son compagnon est violemment agressé et se retrouve dans le coma.
Miguel Ferrari dépeint le tableau audacieux d’un Vénézuela en phase de transition entre conservatisme et évolution des moeurs. Dans un pays où le culte du corps et de la virilité fait office de religion, le réalisateur joue avec les codes du mélodrame pour aborder les thèmes de l’homophobie, du vivre ensemble et de la famille moderne. La relation conflictuelle entre le père homo et le fils ado lui permet de porter un message d’optimisme et d’ouverture universel.
Meilleur film étranger au Goya 2014
Jeudi 8 février 18h à l’Institut Cervantes
Entrée Gratuite